Comme on ne peut pas s’entendre avec tout le monde, il est essentiel de se sentir suffisamment en confiance pour pouvoir se confier et entamer une psychothérapie.

Évidemment, difficile de se sentir bien dès le départ. D’ailleurs, on observe parfois une légère dégradation de l’état psychique en début de thérapie. Mais pas de panique, cela est dû au fait que vous vous confrontez aux problèmes et à votre souffrance, et cela est nécessaire et bénéfique car c’est justement ce qui permet de guérir.

N’oubliez pas que la relation thérapeutique est précisément l’espace où tout peut être ressenti et discuté (en restant dans les limites du respect, évidemment). Alors si vous ne vous sentez pas vraiment à l’aise dans le lien, je vous invite à aborder le sujet en séance, car j’en suis persuadée, ce n’est pas du tout ce que souhaite votre psy !

Cela étant dit, voici trois clés pour faire votre choix :

Les aspects pratiques

Vos disponibilités doivent s’accorder : choisissez votre psy selon ses jours de disponibilité, ses horaires et également le lieu de consultation. Êtes-vous plutôt du matin, durant la pause de midi ou préférez-vous venir une fois votre journée de travail terminée ? Ou encore lorsque vous avez un congé si vous ne travaillez pas à temps plein?

S’il y a un délai d’attente, peut-être trouverez-vous dans l’intervalle une lecture en psychologie qui vous permettra de patienter ?

L’approche théorique

En Suisse on trouve trois approches psychothérapeutiques principales:

La thérapie systémique : la personne est replacée au centre de son environnement familial, social et culturel et le couple ou la famille peuvent être inclus dans la prise en charge.

La thérapie cognitive et comportementale TCC : c’est l’approche que je pratique. La thérapie se centre sur la personne au moment présent et vise la compréhension des symptômes ou problématiques en mettant en lien les émotions, pensées et comportements. Elle cherche à comprendre les schémas psychologiques passés qui engendrent de la souffrance et propose des outils concrets tels que la relaxation, la pleine conscience ou l’affirmation de soi.

L’approche psychanalytique : elle permet de faire un pas de côté pour aborder les événements de la vie autrement, elle va rechercher les émotions enfouies du passé pour retracer l’histoire de vie et dénouer les conflits intérieurs.

Il existe également d’autres approches tout aussi valables, telle que l’ACP (Approche Centrée sur la Personne), l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement), la TCD (thérapie comportementale dialectique), etc.

La personnalité de votre psy

Selon les études scientifiques, le choix de l’approche n’est pas l’élément principal qui détermine l’efficacité de la psychothérapie, car toutes les approches sont efficaces. Même si parfois une approche est choisie pour un problème en particulier, l’élément qui a le plus grand impact est la personnalité de votre psy.

Je vous propose donc d’opter pour l’approche qui vous attire, mais surtout d’aller à la rencontre de votre psy : celui ou celle avec qui vous vous sentez bien !

En espérant que cela vous sera utile, je vous souhaite un bon voyage thérapeutique !

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